samedi 31 janvier 2009

José Vidal-Beneyto dit çà... dans EL PAIS

(Denis ROBERT en modèle à suivre dans le quotidien espagnol El pais...)

La corrupción se ha convertido en una pandemia que todo lo infecta, a la que nadie y nada escapa. La corrupción entendida, no sólo ni principalmente, como la utilización abusiva e inicua de las posiciones de poder en provecho de quien las detenta, sino como la falsificación de todos los valores, la perversión sistemática, la impostura permanente en el planteamiento de medios y objetivos. Personas, organizaciones, la economía, los lenguajes, el deporte, la política, las empresas, la justicia, las ideologías, el Estado, la comunicación; todo estragado, pervertido. Es decir, la adulteración de las conciencias, la corrupción del espíritu, que transforman cualquier propósito en barbarie. Por eso, hoy, la generalización y persistencia de las prácticas corruptas no sólo han trivializado su uso, sino que lo han connaturalizado, inscribiéndolo, con todos los honores, en el patrimonio de los comportamientos legítimos y necesarios de nuestra contemporaneidad.

La suite instructive et pédagogique en suivant le lien : http://www.elpais.com/articulo/opinion/arma/crimen/elpepuopi/20090131elpepiopi_12/Tes

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mardi 27 janvier 2009

Le "comité invisible"

Rien ne manque au triomphe de la civilisation.
Ni la terreur politique ni la misère affective.
Ni la stérilité universelle.
Le désert ne peut plus croître : il est partout.
Mais il peut encore s'approfondir.
Devant l'évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s"indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent.

Le comité invisible est du côté de ceux qui s'organisent.

(L'insurrection qui vient - Le comité invisible - Ed. La fabrique 2007)


Les altermondialistes, la plupart des socialistes, les extrémistes capitalistes (les extrémistes riches me souffle mon épouse) , les communistes, les écologistes et les centristes me font bien rigoler.

A lire l'actualité financière et a entendre tous les matins les nouveaux chiffres du chômage économique, je n'arrive pas - et c'est mal - à éprouver de compassion.

J'habite sur une portion de terre des plus polluée en particules fines au monde. Dans mon pays, quand une usine ferme, on commence a respirer. En particulier, lorsqu'un haut fourneau ferme, le taux d'urgences médicales liés aux maladies et crises respiratoire chute de soixante pour cents.

Ici, on respire quand il n'y a plus de travail. On est solidaire uniquement en période de crise financière, on quitte les programmes de TF1 et d'RTL quand on se prend le mur. Je suis très de l'avis du "comité invisible" pour qui les idées des partis écolos est un leurre car la manière dont ils percoivent l'écologie n'est pas durable. D'après les auteurs de ce petit livre dangeureux, les partis ecolos voient en l'envirronement "un marché". J'ajouterais, "...et une belle manière de s'auto satisfaire, de se persuader qu'on fait des efforts." (au sens premier). En réalité, cela ne sert a rien. En tout cas a pas grand chose et surtout a pas grand monde.

Dans mon bled le plus pollué en paricules fines du monde, on voit fleurir des installations photovoltaiques sur le toit des pavillons style fermette au bas desquels stationnent pas moins de deux véhicules diesel. Ce n'est pas une caricature et je ne critique pas. J'observe qu'il y a là un hiatus criant. La majeure partie du coût de l'installation de ces panneaux est pris en charge par l'état. (vous vous souvenez, le providentiel état qui s'éxécute au nom des banques). Le prix moyens total d'une installation est de 17000 Euros. Dites moi juste qui à les moyens de payer moins cher son électricité ? A part ceux qui ont déja les moyens et qui voient là une belle manière de payer moins d'impôts (grâce à l'ensemble des efforts de tous les contribuables).

Dans cette histoire, je vous le dis, ceux qui ont les moyens de moins dépendre des fournisseurs d'énergie(s), le font au nom de tout, sauf de l'écologie. (au sens premier)

Le Comité invisible, dont je partage l'avis, donc, est un mouvement radical auquel je ne pourrais pas adhérer. C'est "sociétal" et "inter-personnel". Il eût fallu que je naisse dans un système plus ouvert, plus pragmatique, jouant moins sur la possession. Changer sera impossible pour la plupart des gens. Je supporte mal la marchandisation de nos vies. Pourtant, j'y trouve pas mal d'intérêts. Puis il y a la Chine, les régimes totalitaires, du moins ceux qui souffrent d'autres formes d'autoritarismes.

Mais ce n'est pas très important.

Ce qui est important, c'est le film que je prépare. Je souffre de ne trouver a filmer que des gens qui sont assez d'accord avec Denis ROBERT. Les autres se dérobent. Il n'y a pourtant pas de pièges. Je vous rééditère mon invitation.

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jeudi 22 janvier 2009

Et ce n'est pas fini

Sur le net on trouve des trucs. Parfois il y a des perles (des vraies). Pour celui qui veut se donner la peine (un journaliste mais pas nécessairement), il y a même de véritables affaires qui somnolent, au chaud, protégée par le premier amandement de la constitution des USA. Sur le site http://wikileaks.org, par exemple, les données sont protégées et inaltérables. L'union des banques suisses (UBS) a tenté de faire disparaitre des informations embarrasantes. Mais le premier amendement a été le plus fort. Or donc, en regardant la vidéo réalisée par Pierre Carles (on aime ou pas), j'ai compris un truc. Que je vous soumettrais plus tard. Je me marre...

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mercredi 14 janvier 2009

Un extrait sans équivoque du livre de Bernard Bertossa (la justice, les affaires, la corruption) qui sort chez Fayard.


Bernard Bertossa , ancien procureur général de Genève, s'était fixé pour priorité la lutte contre la grande criminalité. Dans son dernier livre, publié chez Fayard, "La justice, les affaires, la corruption", il est question d'un petit journaliste aujourd'hui poursuivi par la banque des banques. Il dit ceci... (cliquez sur l'image)

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C'est l'histoire d'un mec...

...dont l'enquête sur une banque Luxembourgeoise (Clearstream) est relatée dans une BD en trois Tomes et qu'il co-signe avec Yan Lindindre et Laurent Astier. A lire. Evidemment. Si tu veux comprendre. Pour une fois. C'est aux éditions DARGAUD. Visite aussi le mini-site de la série en suivant ce lien.

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mardi 13 janvier 2009

Les paradis fiscaux auraient permis d'aider les juifs victimes de la persécusion du 3eme Reich. Sauf que.

Ce n'est pas la première fois que l'argument est utilisé. Le voici illustré dans une serie de vidéos de promotion de défense des paradis fiscaux. Un regret. La vidéo n'explique pas comment les familles des victimes de la shoa, justement, ont dû batailler ferme auprès des "centres de services financiers"pour recupérer leur patrimoine. Bon courage...

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Un petit mot pour vous et pour nous

samedi 10 janvier 2009

Le rôle des paradis fiscaux dans la crise actuelle

mercredi 7 janvier 2009

Si on veut aider l’instruction sur l'Angolagate, allez voir chez Clearstream

L'excellent site www. geopolitique.com, révèlait, dans un article publié le 26 Octobre 2006 les liens entre Arcadi Gaydamak et la ROSSIYSKIY Kredit mais surtout une note (téléchargeable sur le site) des renseignements généraux de la finance (Tracfin) du 29 novembre 2001, qui contient des données qui justifieraient les positions des magistrats français. La note présente de multiples mouvements bancaires de l’homme d’affaire, dont certains sont en relation avec l’Angolagate. En outre, elle indique qu’au mois de septembre 2000, depuis l’un de ses comptes ouvert au Luxembourg et ayant servi aux opérations avec l’Angola, Arcady Gaydamak a viré 8 millions $ vers la Bank of Jerusalem.

L'information nouvelle : Arcadi Gaydamak dirigeait cette banque domiciliée à Moscou, le "Crédit russe". La banque possède deux comptes (ROSSIYSKIY KREDIT numéros 76010, 82685, ouvert le 31/10/1994) non publiés en Cleartstream dans la liste officielle où la banque russe n'apparaît pas du tout comme cliente de la firme luxembourgeoise. Retour a la case départ donc.
Ressurgissent en nombre les questions que soulevait à l'époque les enquêtes sur la chambre de compensation Luxembourgeoise (Denis Robert "La boite noire", "Révélation$" éd Les arenes) sur l'utilisation faite de comptes non publiés : "A quoi bon créer et vendre des plateformes d'échanges sans y faire apparaître la totalité des clients ?" s'étonnenaient Denis Robert tout autant que des magistrats, des policiers, ou des politiques qui le soutiennent, a l'image de cette proposition visant à instaurer une commission d'enquête parlementaire chargée d'enquêter sur l'utilisation de comptes auprès des sociétés de clearing et de routing financier à des fins de fraude fiscale ou de blanchiment d'argent .

Une question plus que jamais d'actualité car parmi les clients de ces "banques des banques" (Euroclear sa, située à Bruxelles et Clearstream, située a Luxembourg) qui se partagent à elles deux la quasi-totalité des échanges transfrontaliers figurent des cas avérés de gigantesques fraudes.

Des fraudes records de l'actualité récente

- Bernard Madoff http://www.mediattitudes.info/2008/12/euroclear-cache-ses-liens-avec-madoff.html
- Siemens (http://ipsnews.net/news.asp?idnews=39085)
- Daewoo http://en.wikipedia.org/wiki/Daewoo
et moins récente :
- BCCI http://en.wikipedia.org/wiki/Bank_of_Credit_and_Commerce_International
- Menatep http://en.wikipedia.org/wiki/Menatep

L'angolagate, en bref
L’affaire Angolagate a débuté en 1992, à un moment assez délicat pour les forces gouvernementales angolaises qui combattaient les rebelles de l’Unita dirigée par Jonas Savimbi. Le président José Edouardo dos Santos avait alors demandé de l’aide, concernant la fourniture de matériels militaires, à un cadre du Parti socialiste français, Jean-Bernard Curial. Ce dernier a transmis cette requête à Jean-Christophe Mitterrand, qui lui a présenté Pierre Falcone, un proche de Charles Pasqua,...et la machine de ceux pour qui "l’argent sale n’existe pas" s’est enclenchée.

Arcadi Gaydamak : 56 ans, est un homme d’affaire d’origine russe visé par plusieurs mandats d’arrêts internationaux délivrés par le juge Philippe Courroye. Ils ont valeur de mise en examen pour "vente illicite d’armes", "abus de biens sociaux", "fraude fiscale", "trafic d’influence actif", "blanchiment".

Réfugié en Israël, Arcada Gaydamak est propriétaire du club de football du Beitar de Jérusalem. Il brigue la mairie de la Ville sainte. Il encourt dix ans de prison et 375.000 euros d’amende.

Enfin, Transparency international classait en 2006, l'Angola en tête de peloton des pays les plus corrompus.

credits partiels
http://www.geopolitique.com/criminalite/les-comptes-caches-au-luxembourg-du-president-de-langola-dos-santos-139-2.html
Note de tracfin téléchargeable sur www.geopolitique.com