mercredi 7 janvier 2009

Si on veut aider l’instruction sur l'Angolagate, allez voir chez Clearstream

L'excellent site www. geopolitique.com, révèlait, dans un article publié le 26 Octobre 2006 les liens entre Arcadi Gaydamak et la ROSSIYSKIY Kredit mais surtout une note (téléchargeable sur le site) des renseignements généraux de la finance (Tracfin) du 29 novembre 2001, qui contient des données qui justifieraient les positions des magistrats français. La note présente de multiples mouvements bancaires de l’homme d’affaire, dont certains sont en relation avec l’Angolagate. En outre, elle indique qu’au mois de septembre 2000, depuis l’un de ses comptes ouvert au Luxembourg et ayant servi aux opérations avec l’Angola, Arcady Gaydamak a viré 8 millions $ vers la Bank of Jerusalem.

L'information nouvelle : Arcadi Gaydamak dirigeait cette banque domiciliée à Moscou, le "Crédit russe". La banque possède deux comptes (ROSSIYSKIY KREDIT numéros 76010, 82685, ouvert le 31/10/1994) non publiés en Cleartstream dans la liste officielle où la banque russe n'apparaît pas du tout comme cliente de la firme luxembourgeoise. Retour a la case départ donc.
Ressurgissent en nombre les questions que soulevait à l'époque les enquêtes sur la chambre de compensation Luxembourgeoise (Denis Robert "La boite noire", "Révélation$" éd Les arenes) sur l'utilisation faite de comptes non publiés : "A quoi bon créer et vendre des plateformes d'échanges sans y faire apparaître la totalité des clients ?" s'étonnenaient Denis Robert tout autant que des magistrats, des policiers, ou des politiques qui le soutiennent, a l'image de cette proposition visant à instaurer une commission d'enquête parlementaire chargée d'enquêter sur l'utilisation de comptes auprès des sociétés de clearing et de routing financier à des fins de fraude fiscale ou de blanchiment d'argent .

Une question plus que jamais d'actualité car parmi les clients de ces "banques des banques" (Euroclear sa, située à Bruxelles et Clearstream, située a Luxembourg) qui se partagent à elles deux la quasi-totalité des échanges transfrontaliers figurent des cas avérés de gigantesques fraudes.

Des fraudes records de l'actualité récente

- Bernard Madoff http://www.mediattitudes.info/2008/12/euroclear-cache-ses-liens-avec-madoff.html
- Siemens (http://ipsnews.net/news.asp?idnews=39085)
- Daewoo http://en.wikipedia.org/wiki/Daewoo
et moins récente :
- BCCI http://en.wikipedia.org/wiki/Bank_of_Credit_and_Commerce_International
- Menatep http://en.wikipedia.org/wiki/Menatep

L'angolagate, en bref
L’affaire Angolagate a débuté en 1992, à un moment assez délicat pour les forces gouvernementales angolaises qui combattaient les rebelles de l’Unita dirigée par Jonas Savimbi. Le président José Edouardo dos Santos avait alors demandé de l’aide, concernant la fourniture de matériels militaires, à un cadre du Parti socialiste français, Jean-Bernard Curial. Ce dernier a transmis cette requête à Jean-Christophe Mitterrand, qui lui a présenté Pierre Falcone, un proche de Charles Pasqua,...et la machine de ceux pour qui "l’argent sale n’existe pas" s’est enclenchée.

Arcadi Gaydamak : 56 ans, est un homme d’affaire d’origine russe visé par plusieurs mandats d’arrêts internationaux délivrés par le juge Philippe Courroye. Ils ont valeur de mise en examen pour "vente illicite d’armes", "abus de biens sociaux", "fraude fiscale", "trafic d’influence actif", "blanchiment".

Réfugié en Israël, Arcada Gaydamak est propriétaire du club de football du Beitar de Jérusalem. Il brigue la mairie de la Ville sainte. Il encourt dix ans de prison et 375.000 euros d’amende.

Enfin, Transparency international classait en 2006, l'Angola en tête de peloton des pays les plus corrompus.

credits partiels
http://www.geopolitique.com/criminalite/les-comptes-caches-au-luxembourg-du-president-de-langola-dos-santos-139-2.html
Note de tracfin téléchargeable sur www.geopolitique.com

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