Rien ne manque au triomphe de la civilisation.Ni la terreur politique ni la misère affective.Ni la stérilité universelle.Le désert ne peut plus croître : il est partout.Mais il peut encore s'approfondir.Devant l'évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s"indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent.Le comité invisible est du côté de ceux qui s'organisent.(L'insurrection qui vient - Le comité invisible - Ed. La fabrique 2007)Les altermondialistes, la plupart des socialistes, les extrémistes capitalistes (les extrémistes riches me souffle mon épouse) , les communistes, les écologistes et les centristes me font bien rigoler.
A lire l'actualité financière et a entendre tous les matins les nouveaux chiffres du chômage économique, je n'arrive pas - et c'est mal - à éprouver de compassion.
J'habite sur une portion de terre des plus polluée en particules fines au monde. Dans mon pays, quand une usine ferme, on commence a respirer. En particulier, lorsqu'un haut fourneau ferme, le taux d'urgences médicales liés aux maladies et crises respiratoire chute de soixante pour cents.
Ici, on respire quand il n'y a plus de travail. On est solidaire uniquement en période de crise financière, on quitte les programmes de TF1 et d'RTL quand on se prend le mur. Je suis très de l'avis du "comité invisible" pour qui les idées des partis écolos est un leurre
car la manière dont ils percoivent l'écologie n'est pas durable. D'après les auteurs de ce petit livre dangeureux, les partis ecolos voient en l'envirronement "un marché". J'ajouterais, "...et une belle manière de s'auto satisfaire, de se persuader qu'on fait des efforts." (au sens premier). En réalité, cela ne sert a rien. En tout cas a pas grand chose et surtout a pas grand monde.
Dans mon bled le plus pollué en paricules fines du monde, on voit fleurir des installations photovoltaiques sur le toit des pavillons
style fermette au bas desquels stationnent pas moins de deux véhicules diesel. Ce n'est pas une caricature et je ne critique pas. J'observe qu'il y a là un hiatus criant. La majeure partie du coût de l'installation de ces panneaux est pris en charge par l'état. (vous vous souvenez, le providentiel état qui s'éxécute au nom des banques). Le prix moyens total d'une installation est de 17000 Euros. Dites moi juste qui à les moyens de payer moins cher son électricité ? A part ceux qui ont déja les moyens et qui voient là une belle manière de payer moins d'impôts (grâce à l'ensemble des efforts de tous les contribuables).
Dans cette histoire, je vous le dis, ceux qui ont les moyens de moins dépendre des fournisseurs d'énergie(s), le font au nom de tout, sauf de l'écologie. (au sens premier)
Le
Comité invisible, dont je partage l'avis, donc, est un mouvement radical auquel je ne pourrais pas adhérer. C'est "sociétal" et "inter-personnel". Il eût fallu que je naisse dans un système plus ouvert, plus pragmatique, jouant moins sur la possession. Changer sera impossible pour la plupart des gens. Je supporte mal la marchandisation de nos vies. Pourtant, j'y trouve pas mal d'intérêts. Puis il y a la Chine, les régimes totalitaires, du moins ceux qui souffrent d'autres formes d'autoritarismes.
Mais ce n'est pas très important.
Ce qui est important, c'est le film que je prépare. Je souffre de ne trouver a filmer que des gens qui sont assez d'accord avec Denis ROBERT. Les autres se dérobent. Il n'y a pourtant pas de pièges. Je vous rééditère mon invitation.
Libellés : anti-capitalisme, capitalisme financier jefferson, nouvelles extremes, risque revolutionnaire