lundi 17 novembre 2008

Juncker n'a «peur d'aucun débat»


Le Luxembourg n'est pas un paradis fiscal, la Suisse est beaucoup moins un paradis fiscal que ne le disent ses détracteurs», a affirmé vendredi, Jean-Claude Juncker, dans un entretien au quotidien suisse 24 Heures.

Il a assuré que les récentes attaques contre le secret bancaire de ces deux pays ne l'effrayaient «pas du tout».
«Je n'ai jamais considéré que le fait de disposer sur son territoire fiscal du secret bancaire impliquait qu'un pays soit automatiquement un paradis fiscal», a insisté le Premier ministre, soutenant la Suisse contre les récentes mises en cause du ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück. «Ces attaques reviennent chaque fois que la situation interne devient plus difficile chez les autres», a-t-il ajouté.
Il s'est dit ouvert aux débats avec l'Union européenne «pour parvenir à une imposition convenable du capital et pour ne pas trop alourdir l'imposition du travail». «Je n'ai peur d'aucun débat. Je suis prêt à échanger nos points de vue», a-t-il assuré, prévenant toutefois: «Tant qu'il n'est pas prouvé que leur système est meilleur, pourquoi renoncerions-nous au nôtre?»
Concernant un plan de relance européen auquel il est opposé, il s'est justifié en avançant qu'il ne fallait pas «épouser les démagogies galopantes». «Ce qu'il nous faut, ce sont des plans d'appui ciblés sur certains secteurs et catégories de la population les plus pauvres», a-t-il estimé.

«Une détermination peu commune»

En fin de journée, vendredi, le Premier ministre luxembourgeois s'est vu décerner la médaille d'or de la fondation Jean-Monnet pour l'Europe, au cours d'une cérémonie à Lausanne, réunissant quelque 600 invités. La fondation, qui fête ses 30 ans cette année, entend ainsi récompenser «un des acteurs prépondérants de la construction européenne». Il «a été un des inspirateurs et rédacteurs du traité de Maastricht. Négociateur préoccupé par l'intérêt commun, son influence aura considérablement facilité l'introduction de l'euro, l'harmonisation économique et la recherche de grands compromis européens», poursuit la fondation, dans un communiqué. «Jean-Claude Juncker, avec une détermination peu commune, n'a jamais craint d'affronter les crises de l'Union, cherchant toujours le moyen de les comprendre et de les dépasser. C'est cet homme d'envergure que la fondation Jean-Monnet a décidé d'honorer», conclut le communiqué.
C'est le président de la Confédération suisse, Pascal Couchepin, qui a prononcé le discours d'honneur à l'occasion de la remise de cette distinction.
Parmi les anciens lauréats de la médaille d'or de la fondation figurent entre autres Raymond Barre, Jacques Delors, Helmut Kohl, Wilfried Martens, Romano Prodi, Helmut Schmit ou encore Jacques Santer et Pierre Werner.

1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

mais comment peut on encore écouter ce genre de menteur !
le secret bancaire est illégal et les paradis fiscaux ne sont pas stipuler dans les droit de l'homme ...
alors ya basta les voleurs

17 novembre 2008 à 09:33  

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