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Le journaliste Denis Robert rejette la proposition de Clearstream
PARIS (AFP)
Le journaliste Denis Robert a repoussé mercredi la proposition de Clearstream de "mettre un terme aux procédures judiciaires engagées contre lui pour diffamation" s'il acceptait de renoncer à la poursuivre et a annoncé qu'il se pourvoyait en cassation.
Dans un mail adressé à l'AFP et intitulé "Non merci Monsieur Tessler (Jeffrey Tessler, PDG de Clearstream ndrl), Denis Robert explique qu'il "décline la +proposition+ de la banque des banques luxembourgeoise sans la moindre hésitation".
M. Robert estime que la proposition de Clearstream, faite le 22 octobre par voie de presse et non directement, "ressemble à une mauvaise plaisanterie" et la qualifie "d'opération de communication bizarre et choquante".
Le 16 octobre, la cour d'appel de Paris avait triplement condamné le journaliste pour diffamation au titre de ses ouvrages "Révélations" et "La Boîte Noire", parus en 2001 et 2002 aux Arènes, ainsi que pour un documentaire diffusé sur Canal + dans lesquels il accusait notamment la société financière luxembourgeoise d'avoir blanchi de l'argent sale.
L'auteur, qui a annoncé mercredi dans son mail qu'il se pourvoyait en cassation, a été condamné en appel à payer un total de 4.500 euros de dommages et intérêts ainsi que plusieurs milliers d'euros de frais de justice.
Clearstream avait proposé au journaliste "de ne pas exécuter les décisions de justice rendues à son encontre et de ne pas poursuivre les instances en diffamation encore en cours pour autant qu'il accepte également de mettre un terme à toutes ces procédures".
Dans un communiqué diffusé peu après, Denis Robert s'était montré favorable à un rapprochement, sans toutefois indiquer s'il acceptait l'offre.
"S'il est vrai que la récente décision en appel est une victoire pour eux", écrit-il mercredi, "je voudrais rappeler que cinq ans plus tôt, pour le même livre (La Boîte Noire), trois autres magistrats avaient condamné la firme à me verser 8.000 euros et jugé mon enquête +sérieuse, de bonne foi+ et +utile+.
"Je me pourvois donc en cassation", annonce-t-il, admettant pourtant ne pas être "assez riche pour vivre tout cela sereinement".
Le journaliste se dit "sûr de la qualité" de son travail et de "l'intérêt des informations obtenues, d'autant plus en ces temps de crise financière internationale".
Denis Robert insiste sur l'importance des membres de son comité de soutien qui lui ont permis de tenir moralement et financièrement.
"Pour eux, autant que pour moi, je ne peux pas accepter cette fausse proposition", souligne-t-il.
"Je maintiens que cette chambre de compensation internationale a accepté que des milliers de clients ouvrent des comptes dans des paradis fiscaux", insiste-t-il. "Mes listes indiscutées et indiscutables le prouvent. C'est important dans cette période de crise financière où le Luxembourg commence à être montré du doigt".
"L'arrogance" de Clearstream "en cette période de crise financière me laisse perplexe et n'entame en rien ma détermination, au contraire", conclut le journaliste.
Le journaliste Denis Robert a repoussé mercredi la proposition de Clearstream de "mettre un terme aux procédures judiciaires engagées contre lui pour diffamation" s'il acceptait de renoncer à la poursuivre et a annoncé qu'il se pourvoyait en cassation.
Dans un mail adressé à l'AFP et intitulé "Non merci Monsieur Tessler (Jeffrey Tessler, PDG de Clearstream ndrl), Denis Robert explique qu'il "décline la +proposition+ de la banque des banques luxembourgeoise sans la moindre hésitation".
M. Robert estime que la proposition de Clearstream, faite le 22 octobre par voie de presse et non directement, "ressemble à une mauvaise plaisanterie" et la qualifie "d'opération de communication bizarre et choquante".
Le 16 octobre, la cour d'appel de Paris avait triplement condamné le journaliste pour diffamation au titre de ses ouvrages "Révélations" et "La Boîte Noire", parus en 2001 et 2002 aux Arènes, ainsi que pour un documentaire diffusé sur Canal + dans lesquels il accusait notamment la société financière luxembourgeoise d'avoir blanchi de l'argent sale.
L'auteur, qui a annoncé mercredi dans son mail qu'il se pourvoyait en cassation, a été condamné en appel à payer un total de 4.500 euros de dommages et intérêts ainsi que plusieurs milliers d'euros de frais de justice.
Clearstream avait proposé au journaliste "de ne pas exécuter les décisions de justice rendues à son encontre et de ne pas poursuivre les instances en diffamation encore en cours pour autant qu'il accepte également de mettre un terme à toutes ces procédures".
Dans un communiqué diffusé peu après, Denis Robert s'était montré favorable à un rapprochement, sans toutefois indiquer s'il acceptait l'offre.
"S'il est vrai que la récente décision en appel est une victoire pour eux", écrit-il mercredi, "je voudrais rappeler que cinq ans plus tôt, pour le même livre (La Boîte Noire), trois autres magistrats avaient condamné la firme à me verser 8.000 euros et jugé mon enquête +sérieuse, de bonne foi+ et +utile+.
"Je me pourvois donc en cassation", annonce-t-il, admettant pourtant ne pas être "assez riche pour vivre tout cela sereinement".
Le journaliste se dit "sûr de la qualité" de son travail et de "l'intérêt des informations obtenues, d'autant plus en ces temps de crise financière internationale".
Denis Robert insiste sur l'importance des membres de son comité de soutien qui lui ont permis de tenir moralement et financièrement.
"Pour eux, autant que pour moi, je ne peux pas accepter cette fausse proposition", souligne-t-il.
"Je maintiens que cette chambre de compensation internationale a accepté que des milliers de clients ouvrent des comptes dans des paradis fiscaux", insiste-t-il. "Mes listes indiscutées et indiscutables le prouvent. C'est important dans cette période de crise financière où le Luxembourg commence à être montré du doigt".
"L'arrogance" de Clearstream "en cette période de crise financière me laisse perplexe et n'entame en rien ma détermination, au contraire", conclut le journaliste.
4 commentaires:
j'en reviens pas ...
qu'elle bande de nabots et dire qu'ils ont du réfléchir pour faire sa :)))
"ainsi que pour un documentaire diffusé sur Canal + dans lesquels il accusait notamment la société financière luxembourgeoise d'avoir blanchi de l'argent sale."
Euuh, ils ne savent pas lire à l'AFP ou quoi ? Ou ils le font exprès ?
"Je dois reconnaître que mes adversaires ont réussi un tour de force : faire passer des propos tenus par d’autres comme étant les miens. Exemple : je n’ai jamais dit ni pensé que Clearstream était « la plus grande lessiveuse d’argent sale du monde ». "
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46458
j'ai lu l'article sur libé, c'est vraiment consternant et ça dévoile la stratégie de clearstream de réduire au silence D. Robert et ceux qui sont tentés de l'imiter.
Bonsoir
Je reviens de l'exposition des toiles de Denis Robert "mises en examen" à la galerie W. rue Lepic à Paris.
Mon best off, piqué dans "Journaliste" :
"J'étais un imposteur correct dans un univers moqueté où l'activité principale consistait à fabriquer du mensonge. Nous étions des joueurs de flûte. Des hommes de petite volonté. Nous devions renoncer et faire renoncer à toute révolte"....
et aussi dans "Power to the people" (celle que je préfère, résumé de l'époque "au karcher") :
"I'm a desperate man"....
Ben j'espère que si Denis Robert feuillette le livre d'or, qui est plein, il le sera un peu moins.
amitiés
nadine (signé en dernière page)
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