jeudi 4 juin 2009

Denis Robert pour les derniers de la classe (2eme partie)

Bon, revenons un peu en arrière.

Denis Robert est journaliste (écrivain, peintre, acteur, chanteur mais bon). Les banques (Les plus grandes) lui reprochent d'avoir rappelé que la plupart des transactions financières étaient traçables. Que cette traçabilité est pour bonne partie le métier de ces banques. L'une s'appelle Euroclear (a Bruxelles), l'autre "Clearstream" (a Luxembourg). Ces banques ont une particularité. Elles ont été crée par les banques, pour les banques. Ce sont des coopératives bancaires (au départ).

Mais ce n'est pas le principal.

Car, le crois-tu, les petits secrets des banquiers sont archivés dans les ordinateurs de ces banques un peu particulières.

Les juges qui se sont intéressés aux révélations de Denis Robert et Ernest Backes ont pour la plupart un peu les boules.

Car ils imaginent que pouvoir enquêter sur les transactions archivées dans ces centres de la finance globalisée pourrait résoudre pas mal d'affaires qui se heurtent au sacrosaint Secret Bancaire et aux aléas de la coopération judiciaire des paradis fiscaux. (Tu sais, le droit de l'homme...riche)

Ce n'est sans doutes pas tant d'avoir révélé ou rappelé l'existence de ces banques qui a posé des soucis a Robert que les solutions de régulation qu'il proposait déjà en 2001.

Mais les temps changent.

A l'évidence, l'administration Obama, connue pour ses prises de positions sur la régulation financière mondiale a adopté le même point de vue en déclarant, il y 30 jours, vouloir mettre en place une chambre de compensation us qui serait sous tutelle. "Afin d'éviter les dérives" précise les économistes de la Maison Blanche. L'europe, pour sa part, semble ne pas vouloir créer un nouvel organisme mais la proposition d'utiliser Clerstream à été évoquée.

Et dire qu'il y a 35 ans, en première année de Fac,(section économie, on enseignait le fonctionnement et l'utilité des chambres de compensation...) (merci papa)

La semaine prochaine, je t'expliquerais, exemple a l'appui, ce que signifie concrêtement "bonne volonté" en droit Luxembourgeois.

Et tu te réjouis je parie.

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1 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

Recul que je partage :)

Matt

6 juin 2009 à 06:03  

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