jeudi 21 mai 2009

Denis Robert pour les nuls (bis)

(Rediffusion d'un post précédent)

Je t'explique. Le truc que tu ne dois pas comprendre est ci-dessous.

Tu te demandes comment faire pour synthétiser le boulot du journaliste Denis Robert. Mais les mots te manquent. Pire. Tu ne comprends rien à l'affaire clearstream (la vraie, pas celle montée par l'industrie et la politique). Je t'offre, 2 fois par mois, le meilleur des meilleurs résumés en guise de premier paragraphe.

"Contrairement à ce que les juges et les lambdas que nous sommes imaginons, l'argent, lorsqu'il devient "virtuel", continue à laisser des traces. Toutes sortes de traces. Les transactions entres organismes financiers sont inscrites dans la mémoire d'un système qui leur sert de notaire. C'est sur l'existence de ce systeme et de son fonctionnement que Denis Robert à communiqué."Il faut bien prendre conscience de l'importance de ces révélations. Comprendre aussi que la plupart des politiques de gauche ou de droite ne connait pas l'existence de cette architecture financiere. (Nous reviendrons sur ce point en vidéo et plus tard, tu vas voir, c'est douloureux)Et, pourtant, des magistrats qui luttent contre la criminalité financiere sont inquiets et tentent bon gré mal gré de communiquer sur ce point opaque de la finance mondialisée. Car, étonne toi camarade, ces mamouths bancaires ne sont pas contrôlés. (tu verras ca en video aussi)Et c'est bien là que se situe le problème. En contrôlant ce système privé que les experts appellent "Chambres de compensation" et qu'aucune presse n'a pris la peine de nous expliquer, les Etats auraient eût une vue globale sur les flux financiers internationaux. En ne réagissant pas au travail de Denis Robert, de Pascal Lorent et d'Ernest Backes, l'Union Européenne et d'une manière générale les individus, se privent d'un outil essentiel de lutte contre la criminalité financière. Cet incompréhensible silence des démocraties, la tolérance paisible de Paradis Fiscaux au cœur de l'union européenne, ajouté aux grands principes de l"autorégulation", participe à un processus qu'on pourrait appeler "un braquage silencieux et perpétuel. Enfin, pour ceux qui imaginent encore que l'argent noir n'intègre pas le système financier, rappelons que le capitalisme n'est pas là pour faire de la morale. Tu piges ?

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